Fanja Andriamanantena
Sary rehetra...
Nampiditra Heriniaina 23/10/2001 23:10
Hiran'i Fanja Andriamanantena 29 Jereo eto
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Mombamomba azy
D'elle, on peut dire qu'elle fut la première chanteuse malgache de jazz authentique, dans la pure tradition du chant déchirant, celui de Ella, Sarah… Car, contrairement à Lalao Rabeson par exemple, Fanja Andriamanantena a toujours refusé, du moins pendant longtemps, de mettre de l'eau dans son jazz, en un mot, de céder à la tentation de la variété. Une ligne de conduite, remarquable, qui, si elle lui a valu durant des années, voire des décennies, l'indifférence du grand public, a en même temps suscité le respect et l'admiration de deux ou trois générations de jazzophiles malgaches. Et il faut entendre les Mbolatiana, Lalatiana ou Malalatiana déclarer avec fierté à qui veut les entendre que leur plus grande influence restera toujours Fanja Andriamanantena.Pourtant, en trente-cinq ans de carrière (elle a débuté en 1964), Fanja Andriamanantena n'a pas cassé la baraque, comme on dit. Mieux, comme chanteuse discrète, on n'a pas fait mieux, puisqu'aucune production discographique ne viendra émailler ce parcours. Sans compter une éclipse volontaire qu'elle observa de longues années durant, entre 1972 et la fin des années 80. A son retour, cette musique qu'elle aimait était en train, sous les coups de boutoir de Tritra et d'autres talentueux novateurs, de prendre un sacré coup de jeune. On ne disait plus jazz, on disait fusion… La dame s'adapta vite à la situation et histoire de prouver qu'authentique ne rime pas toujours avec figé, elle ne craindra plus de verser dans sa musique de grandes rasades de soul hollywoodienne. En témoigne le sublime "Mpilalao Fitia" (offert à Mbolatiana), qui revéla également un auteur-compositeur, elle même, de tout premier ordre. Et comme elle y prenait vraiment plaisir, c'est fort logiquement que toute cette histoire aboutisse à un album. Ce qui fut fait : "RAVIN-DOHATAONA" (joli titre !), le CD, est sorti officiellement hier. Quatorze chansons que nous disséquerons dans ces colonnes dans une prochaine édition.
Hevitra momba an'i Fanja Andriamanantena
Heriniaina (24/10/2001 03:10)
D'elle, on peut dire qu'elle fut la première chanteuse malgache de jazz authentique, dans la pure tradition du chant déchirant, celui de Ella, Sarah… Car, contrairement à Lalao Rabeson par exemple, Fanja Andriamanantena a toujours refusé, du moins pendant longtemps, de mettre de l'eau dans son jazz, en un mot, de céder à la tentation de la variété. Une ligne de conduite, remarquable, qui, si elle lui a valu durant des années, voire des décennies, l'indifférence du grand public, a en même temps suscité le respect et l'admiration de deux ou trois générations de jazzophiles malgaches. Et il faut entendre les Mbolatiana, Lalatiana ou Malalatiana déclarer avec fierté à qui veut les entendre que leur plus grande influence restera toujours Fanja Andriamanantena.
Pourtant, en trente-cinq ans de carrière (elle a débuté en 1964), Fanja Andriamanantena n'a pas cassé la baraque, comme on dit. Mieux, comme chanteuse discrète, on n'a pas fait mieux, puisqu'aucune production discographique ne viendra émailler ce parcours. Sans compter une éclipse volontaire qu'elle observa de longues années durant, entre 1972 et la fin des années 80. A son retour, cette musique qu'elle aimait était en train, sous les coups de boutoir de Tritra et d'autres talentueux novateurs, de prendre un sacré coup de jeune. On ne disait plus jazz, on disait fusion… La dame s'adapta vite à la situation et histoire de prouver qu'authentique ne rime pas toujours avec figé, elle ne craindra plus de verser dans sa musique de grandes rasades de soul hollywoodienne. En témoigne le sublime "Mpilalao Fitia" (offert à Mbolatiana), qui revéla également un auteur-compositeur, elle même, de tout premier ordre. Et comme elle y prenait vraiment plaisir, c'est fort logiquement que toute cette histoire aboutisse à un album. Ce qui fut fait : "RAVIN-DOHATAONA" (joli titre !), le CD, est sorti officiellement hier. Quatorze chansons que nous disséquerons dans ces colonnes dans une prochaine édition.
Pourtant, en trente-cinq ans de carrière (elle a débuté en 1964), Fanja Andriamanantena n'a pas cassé la baraque, comme on dit. Mieux, comme chanteuse discrète, on n'a pas fait mieux, puisqu'aucune production discographique ne viendra émailler ce parcours. Sans compter une éclipse volontaire qu'elle observa de longues années durant, entre 1972 et la fin des années 80. A son retour, cette musique qu'elle aimait était en train, sous les coups de boutoir de Tritra et d'autres talentueux novateurs, de prendre un sacré coup de jeune. On ne disait plus jazz, on disait fusion… La dame s'adapta vite à la situation et histoire de prouver qu'authentique ne rime pas toujours avec figé, elle ne craindra plus de verser dans sa musique de grandes rasades de soul hollywoodienne. En témoigne le sublime "Mpilalao Fitia" (offert à Mbolatiana), qui revéla également un auteur-compositeur, elle même, de tout premier ordre. Et comme elle y prenait vraiment plaisir, c'est fort logiquement que toute cette histoire aboutisse à un album. Ce qui fut fait : "RAVIN-DOHATAONA" (joli titre !), le CD, est sorti officiellement hier. Quatorze chansons que nous disséquerons dans ces colonnes dans une prochaine édition.