FOU (ROLF)

FOU

Je voudrais vous parler de mes nuits où je me sens irréel
A partir du moment où mon sommeil se fait la belle
Je ne suis pas fier de ce que je suis, mon délire me fait du zèle
Des fois je me prends pour un fou, le bouffon devant l’Eternel

Quand mes pensées se tournent en arrière, elles me poussent vers l’avant, je veux fuir
Mais la pire dureté de cette guerre, c’est ce froid dans mon lit

J’ai besoin d’une médecine qui sache me guérir
Trop d’hormones excitent mon spleen, j’ai peur de l’avenir


Je vais griller mon seul moteur
Je suis fatigué, j’ai trop peur
Je déraisonne, j’abandonne
Tous mes regrets résonnent


Et  le sommeil qui tarde à venir, pour ma raison je crains le pire
Je vais devenir fou….



Cette nuit encore je ne rime à rien, je me morfonds, je tourne en rond, je pars en fumées
Je m’accroche à des rêves que je sais vains, c’est le seul droit que j’use depuis tant d’années
Mais j’ai grandi, j’ai mûri, j’ai surtout vieilli avec ce vide qui pèse lourd sur mon dos tari
Je veux gommer tous ces moments, ces maux (mots), ces espoirs inutiles, tout….

Quand mes pensées se tournent en arrière, elles me poussent vers l’avant, je veux fuir
Mais la pire dureté de cette guerre, c’est ce froid dans mon lit

J’ai besoin d’une médecine qui sache m’endormir
Du tranxène à la morphine, ça ne me suffira plus


J’ai grillé mon seul moteur
Je suis fatigué, j’ai trop peur
Je déraisonne, j’abandonne
Tous mes regrets résonnent


Et ce sommeil qui tarde à venir, pour ma raison j’ai craint le pire
Car je suis devenu fou…..

« c’est toute ma folie, c’est toute ma folie »…
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